Présence égale et alternée entre les hommes et les femmes sur les listes
La neutralité des bureaux de vote lors des élections du 14 octobre 2012
Etude sur les mariages forcés
Les données de la STRADA concernant le sans-abrisme
L’accueil et l’aide aux sans-abri
Interpellation de Mme Fatoumata SIDIBE, députée FDF, Mmes à Brigitte GROUWELS et Evelyne HUYTEBROECK, Ministres chargées de la politique d’Aide aux Personnes - 29 février 2012. Concerne : L’accueil et l’aide aux sans-abri - La réponse est disponible ici.
Le compte-rendu complet est disponible ici page 34
La pauvreté s’intensifie et se diversifie. Le nombre de personnes qui se retrouvent sans-abri, pour diverses raisons, sur le territoire de la Région bruxelloise demeure très préoccupante.Été comme hiver, c’est un drame humain qui se joue sous nos yeux. Et il est bien évidemment fondamental de leur venir en aide toute l’année, en termes d’accès à un toit, aux soins, à l’eau, à des sanitaires, etc. On le sait aussi, on assiste aussi à une augmentation de personnes sans abri qui sont des victimes de la politique d’asile ou plutôt de l’absence de politique au niveau fédéral. Comme cela a déjà été souligné à diverses reprises au sein de cette assemblée, il est illusoire de penser que les CPAS bruxellois, les communes ou notre institution puissent faire face, seuls, à ce défi.
Les emplois subventionnés par ACTIRIS au sein du MRAX
Parlement de la Région bruxelloise
Question d’actualité de Fatoumata SIDIBE à Benoît CEREXHE, Ministre chargé de l’Economie - 16 février 2012 Concerne : Les emplois subventionnés par ACTIRIS au sein du MRAX
Depuis quelques mois, quelques années, le MRAX est traversé par une crise interne et externe ; crise qui est allée en s’amplifiant à tel point que la survie de l’association est en danger. La presse relate d’ailleurs sans relâche cette chronique d’un déclin annoncé. - La réponse est disponible ici
Parmi les accusations qui sont portées contre le MRAX ; il y a la mauvaise gestion administrative et des ressources humaines et le fait que le MRAX s’est écarté de l’esprit qui animait les fondateurs il y a plus de cinq ans à savoir la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie.La région à travers ACTIRIS finance plus de dix emplois, des postes ACS, au sein du MRAX. Il ressort par ailleurs, à la lecture de la presse, que l’organisme bruxellois a procédé à des contrôles et dénonce des irrégularités dans la gestion de ces postes.
La démission du président du MRAX et le futur de l’asbl
Parlement francophone bruxellois
Question orale de Fatoumata SIDIBE, députée FDF, à Charles PICQUE, Ministre en charge de la Cohésion sociale – 3 février 2012 Concerne : La démission du président du MRAX et le futur de l’asbl. La réponse est disponible ici.
Le compte-rendu est disponible page 13 en cliquant ici
Depuis quelques années, le Mouvement contre le Racisme, l'Antisémitisme et la Xénophobie est secoué par de nombreuses controverses internes et externes. Elu il y à peine un an, le président Placide Kalisa, relance le débat en donnant sa démission et en réclamant le renvoi du directeur Radouane Bouhlal fort contesté et sur lequel plane plusieurs accusations : autoritarisme, maltraitance des employés, gestion financière, administrative et des ressources humaines douteuse, licenciements abusifs, démissions à répétition, grèves et mouvements de contestation du personnel, plaintes, communication agressive,
Depuis son arrivée en 2004, il est soupçonné d’avoir fait dériver le MRAX de ses principes fondateurs: prises de position communautaristes, tensions philosophiques, absence de pluralisme, confusion entre défense des droits humains et défense d’une religion, défense systématique des Arabo-musulmans, focalisation sur la lutte contre « l’islamophobie » présence en son sein de militants aux idées radicales. En 2010, il a été procédé à une modification des statuts en 2010. Le MRAX ne contribuerait plus, « à la défense de la mémoire des victimes de persécutions racistes, commises notamment sous le nazisme ». Il défendrait « la mémoire des victimes de persécutions racistes, commises notamment lors d’un génocide». La composante subsaharienne du MRAX elle aussi se plaint d’être empêché de travailler.
Prise en charge des victimes d’agressions sexuelles
Parlement francophone bruxellois
Question orale de Fatoumata SIDIBE, députée FDF, à Emir KIR, Ministre de l'Action sociale et de la Famille - 20 janvier 2012 Concerne : prise en charge des victimes d’agressions sexuelles.
La réponse est disponible ici. Le compte-rendu est disponible ici
Monsieur le Ministre,
Selon l’association SOS viol, il y aurait 7 viols par jour un Belgique. Ces chiffres s’appuient sur les plaintes enregistrées de la police mais sont loin de refléter la réalité dès lors qu’ils ne tiennent pas compte des nombreuses agressions qui n’aboutissent pas à une plainte. En effet, parmi les raisons les plus souvent avancées pour expliquer les réticences des victimes à déposer plainte, l’association précitée rappelle qu’il y a la crainte des représailles, le sentiment de honte, la crainte de voir sa parole mise en doute, la méconnaissance du processus judiciaire. Sans compter que, dans 75 % des cas, le violeur est une personne que la victime connaît et qui fait souvent partie de son cercle intra-familial, ce qui peut isoler encore davantage la victime.
Au vu de ces chiffres, force est de constater que ce phénomène est loin d‘être isolé. Régulièrement, la presse fait écho de cas d’agressions sexuelles. Encore dernièrement, une jeune fille de 15 ans a subi un viol collectif d’une rare violence à Bruxelles. Pour les victimes de tels actes, le traumatisme et l’impact psychologique sont évidents. Afin de les aider à surmonter la souffrance qu’elles peuvent ressentir, il est essentiel que les victimes puissent être soutenues, accueillies, prises en charge par des services compétents.
Affaire Layla Azzouzi : brisons le silence et levons le voile !
La prévention du sida
Assemblée réunie de la Commission communautaire commune
Interpellation de Fatoumata SIDIBE, Députée FDF, à Jean-Luc VANRAES et à Benoît CEREXHE, Ministres chargés de la Politique de la Santé - 19 janvier 2012 - La réponse est disponible ici
Le compte rendu complet est disponible ici page 45. Concerne : La prévention du sida
Le 1er décembre correspond à la journée mondiale de lutte contre le sida. C’est une fois de plus l’occasion de faire le point sur la situation et de faire le bilan des actions menées dans le cadre de la lutte contre le Sida.
Il me semble dès lors important d’interpeller les Ministres compétents sur le sujet afin de connaître les éventuelles avancées réalisées dans ce domaine. Les données du rapport 2010 de l’Observatoire de la Santé ont déjà été largement reprises lors de précédentes interventions. Rappelons néanmoins que le nombre de personnes porteurs du virus connaît une évolution ascendante sur le territoire de la Région bruxelloise depuis 1997. Interpellant et préoccupant, le taux d’incidence moyen du sida chez les personnes d’Afrique sub-saharienne est de 271 sur 100.000, alors qu’il est de 4 pour les non-belges et de 2 pour les belges. De surcroît, de tous les nouveaux cas de séropositivité concernant les non-belges, 39% vivent à Bruxelles.
Il apparaît donc clairement, à la lecture de ces chiffres, qu’une action forte est nécessaire dans ce domaine et que celle-ci doit certainement prendre en compte la communauté d’Afrique sub-saharienne. Des campagnes d’information sont menées mais il semblerait qu’elles aient tendance à quelque peu s’essouffler. Par ailleurs, les progrès réalisés par la médecine ont comme conséquence inattendue de banaliser le sida auprès du grand public. A cet égard, je souhaiterais poser, notamment, les questions suivantes : • Qu’en est-il de la coordination avec les autres entités fédérées ayant des compétences dans cette matière? Qu’en est-il de la coordination avec le niveau fédéral ? Quels sont les résultats du groupe de travail technique de la conférence interministérielle qui travaille plus particulièrement sur le thème du dépistage ?