Category: Articles

Communiqué de presse signes convictionnels

Communiqué de presse

Port de signes convictionnels dans la fonction publique bruxelloise : Incident en séance plénière
Les insultes inacceptables de la cheffe de groupe PS à l’encontre d’une députée FDF

Le communiqué de presse est disponible ici

Depuis la rentrée 2009, les FDF et le MR ont déposé dans toutes les assemblées des propositions législatives afin d’interdire le port de signes convictionnels dans la fonction publique régionale, communale et intercommunale. Aujourd’hui, les textes concernant les services des CPAS, les services hospitaliers et l’administration de la Commission communautaire commune ont été voté, majorité contre opposition, au Parlement bruxellois (Commission communautaire commune).

Cela fait des années que les FDF souhaitent avoir un débat sur cette question du vivre ensemble qui est déterminante à Bruxelles. Après s’être muré dans le silence, l’Olivier a été contraint de se positionner en votant contre l’interdiction des signes convictionnels dans notre fonction publique.

Durant les débats, la cheffe de groupe PS, Anne-Sylvie Mouzon, a créé l’incident vis-à-vis de la députée FDF Fatoumata Sidibé. Une députée de culture musulmane qui se bat depuis des années pour le droit des femmes et contre la montée des radicalismes religieux, dans le milieu associatif d’abord (comité belge Ni Putes Ni Soumises, R.A.P.P.E.L,) et au sein des FDF ensuite. Totalement à courts d’arguments sur le fond, le PS s’est refugié dans l’insulte en amalgamant le Vlaams Belang et Fatoumata Sidibé.
« Les propos de Madame Mouzon sont odieux et indignes à l’encontre de la députée FDF. Préférer l’injure au débat de fond n’est pas tolérable », déclare Didier Gosuin, chef de groupe FDF au Parlement bruxellois.
« Notre société est traversée par des radicalismes religieux de tout ordre. C’est un fait que personne ne peux nier. Les FDF tiennent un discours sans ambiguïté et souhaite légiférer afin de garantir que l’exercice de la fonction publique soit assuré dans le respect d’une stricte impartialité. Il est regrettable, dans une Région comme Bruxelles où le défi de l’interculturalité est permanent, de constater que par électoralisme, la majorité Olivier PS-cdH-Ecolo refuse de couler dans le droit le principe de neutralité des fonctionnaires », justifie Fatoumata Sidibé qui, bien que choquée par les propos de la cheffe de groupe PS, tient à rester dans le débat argumenté, bien loin de cet électoralisme radical qui anime certains à l’approche du scrutin communal.

Droit à l’avortement

Offensives anti-IVG : réveillons-nous pour ne pas marcher à reculons !

Ce samedi 24 mars 2012 à 14h00, devant le Palais de Justice de Bruxelles, la Plate forme pour le droit à l’avortement organise une manifestation en soutien à la Loi Lallemand-Michielsens. En même temps, la « Marche pour la vie » se déroulera au Mont des Arts. Une marche à reculons avec le soutien de conservateurs et de milieux religieux.

Le 3 avril 1990, était votée en Belgique la loi dépénalisant partiellement l’avortement ; une loi permettant sous certaines conditions, d’avoir recours à l’avortement. Un droit acquis à l’arraché par les femmes de disposer librement de leur corps, d’avoir la maîtrise de leur désir d’enfant, d’être responsable individuellement ou en couple du libre choix de donner la vie, de fonder une famille.

On croyait acquise la dépénalisation partielle de l’avortement, mais l’histoire de la lutte des femmes pour les droits humains est celle d’un long chemin tortueux avec des allers-retours où, souvent, elles ont l’impression d’avoir parcouru les mêmes paysages. S’il y a bien un lieu qui a été et reste celui de l’oppression, c’est le ventre des femmes, la maîtrise de leur sexualité et de leur fécondité. Le ventre de la femme continue, aujourd’hui, à être l’enjeu de luttes qui la dépassent.

Un peu partout dans le monde, depuis quelques années, on assiste à des mouvements pro-vie qui remettent en question des avancées importantes comme la dépénalisation de l’avortement, le droit à la contraception, l’interruption volontaire de grossesse.

En Europe, ce droit à l’avortement n’est pas garanti pour tous les pays ni pour toutes les femmes. Dans certains cas, il est assorti de restrictions et de conditions, dans d’autres la loi l’autorise sans être explicite et enfin, dans certains pays, l’IVG ne peut être pratiqué qu’à la demande du médecin. Beaucoup de pays européens restent sous le contrôle des lobbies catholiques et sont régulièrement interpellés par les militants pro-vie qui mènent des actions anti-IVG. Force est de constater que les ultras-conservateurs, les fondamentalistes de tous bords, les lobbies religieux, puissamment implantés, se liguent pour restreindre, fragiliser et faire régresser les droits reproductifs et sexuels au sein de l’Union européenne et au niveau international.

S’il faut continuer à se battre pour l’égalité, on ne peut revenir au degré zéro des revendications des féministes des années 70 : le droit de disposer de son corps. En ce début du 21ème siècle, il faut réaffirmer que l’IVG est un droit humain fondamental, inaliénable.

Il faut le proclamer avec force et résister, car si nous voulons avancer, certains veulent nous faire reculer en voulant faire renaître des législations répressives qui ont été combattues par les luttes féministes et les mouvements laïques. Notre responsabilité citoyenne est de faire front face aux discours d’un autre âge qui occultent le fait, qu’aujourd’hui dans le monde, des femmes sont blessées, mutilées à jamais ou meurent des suites d’avortements illégaux et non médicalisés.

Fatoumata Sidibé
Députée FDF au Parlement bruxellois

Affaire Layla Azzouzi : brisons le silence et levons le voile !

Affaire Layla Azzouzi : brisons le silence et levons le voile !
« L’affaire Layla Azzouzi », cette conseillère de l’action sociale verviétoise, élue du cdH, relance la polémique sur le port du voile dans l’espace public.

Débat difficile et délicat où il faut trouver un juste équilibre entre le respect des diversités et la volonté de construire une société sur un socle commun plutôt que de se fractionner dans des particularismes.

C’est au législateur d’agir car l’insécurité juridique actuelle n’est pas gérable. L’Etat a le devoir de légiférer, de fixer les règles pour toutes et tous, permettant à chacun de partager un espace commun en bonne intelligence. Pour assurer une cohabitation harmonieuse entre les différentes convictions, il faut préserver un espace où ce ne sont pas les religions qui imposent leur loi.

Face à l’immixtion du religieux dans l’espace public, l’émergence de revendications culturelles et religieuses qui favorisent le communautarisme, les menaces qui pèsent sur les droits des femmes et le vivre ensemble, il est grand temps que les démocrates des quatre coins du pays s’unissent pour fixer des balises. Agissons sous l’égide de la laïcité politique qui cadre juridiquement la séparation de l’Etat et du religieux, du droit et de la foi, des religions et de l’Etat.

Garantissons à chacun la liberté de croire ou de ne pas croire sans que nul ne soit discriminé ni privilégié, mais imposons la neutralité dans l’espace public en s’abstenant du port ostentatoire de signes convictionnels.

Notre message ne constitue pas une offensive contre les religions. Mais elles doivent rester à leur place, c’est-à-dire dans la sphère privée. Faisons le choix d’une société qui ne se fractionne pas en fonction des particularismes mais qui s’unit sur l’universel.

Fatoumata Sidibé

Députée bruxelloise

Haro sur les violences à l’encontre des femmes

Vous trouverez ci-dessous ma contribution à l’occasion du 25 novembre « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ».

LA FEUILLE DE FATOUMATA
25 novembre « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ».
Haro sur les violences à l’encontre des femmes

Des chiffres qui tuent.
Des chiffres qui s’égrènent et tombent dans la banalité.
Des chiffres qui font les colonnes des faits divers.
Des chiffres qui écrasent, comme des obus, l’autre moitié de l’humanité.
Des chiffres qui nous montrent régulièrement la barbarie sans nom perpétrée près de chez nous.
Un fléau qui n’épargne aucune partie du monde, aucune classe sociale, aucune culture, aucune religion.
Un éventail d’atrocités difficile à dresser tant l’inventivité en la matière est sans bornes.
Un mal qui menace les femmes dans leur vie même parce qu’elles sont femmes.
La violence envers les femmes, (puisqu’il faut l’appeler par son nom), première cause de mortalité dans le monde pour les femmes de 15 à 44 ans, déclare la guerre à une femme sur cinq.
Elles n’en meurent pas toutes mais toutes sont frappées par l’oppression du système patriarcal qui institue un rapport inégalitaire entre les femmes et les hommes. La proie est pourchassée et parfois mise à mort. Au nom de quoi ? Du sexisme, de la misogynie, des traditions, de l’honneur, des dérives religieuses.
Plus d’espoir, partant plus de joie.
L’histoire nous apprend qu’en de telles injustices, de nombreuses femmes payent de leur vie, pour défendre leurs droits. Ainsi, le 25 novembre 1960, en République dominicaine, les trois soeurs Mirabal, passèrent de vie à trépas, sauvagement assassinées sur les ordres du dictateur Rafael Trujillo. Depuis, les défenseurs des droits des femmes voient sans indulgence l’étendue de la pandémie et célèbrent une journée contre la violence sexiste. Le 17 décembre 1999, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 25 novembre « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ».
Une journée symbolique pour inviter gouvernements, organisations internationales et non gouvernementales à organiser des activités pour sensibiliser l’opinion au problème.
Une journée pour secouer haut et fort les consciences.
Une journée pour manifester et dénoncer le tsunami de violences qui s’abat sur les femmes, sans trêve ni répit.
Une journée pour se lever, pour clamer collectivement notre révolte et dire « ça suffit ! »
STOP ! Stop au nom de toutes les femmes discriminées, asservies, spoliées, humiliées, battues, opprimées, mariées de force, contraintes à la polygamie, mutilées, brûlées, enfermées, prostituées, exploitées, harcelées, insultées, séquestrées, vendues, violées, lapidées, vitriolées, assassinées, au quotidien, en temps de guerre comme en temps de paix, dans le secret du domicile, au travail comme dans les rues.
Pour dire, dans un concert de voix unanimes, que des millions de femmes vivent quotidiennement sous le régime de la terreur.
Pour dire que nous sommes toutes des victimes potentielles.
Pour dire que les femmes continuent de résister individuellement et collectivement, qu’elles ne veulent plus être mises à genoux. Qu’elles se lèvent, luttent, résistent, se libèrent, réclament leurs droits à l’intégrité physique et psychique, à la liberté, à la dignité, à la sécurité, à l’égalité, au respect de leur vie, de la vie.
Pour dénoncer la multiplication des atteintes aux droits des femmes par les fondamentalistes et extrémistes de toutes étiologies.
Pour dire assez de ce silence qui nous cantonne tous les jours dans la violence la plus extrême !
Pour dire que la violence sexiste tue mais le silence qui l’entoure tue aussi.
Pour dire assez d’abandons, de reculades, de belles promesses, de mesures ponctuelles.
Pour dire que les violences envers les femmes sont des guerres silencieuses qui détruisent des sociétés sur des générations entières.
Pour dire que la violence à l’égard des femmes n’est pas un problème des femmes mais des hommes, que c’est le rôle des hommes dans la violence qui doit être remis en question.
Pour dire que c’est vers les auteurs des violences que la stigmatisation doit être transférée et non sur les femmes victimes, que « la honte doit changer de camp ».
Qu’il est bon que les bourreaux s’accusent et que la société les accuse.
Que les coupables qui se livrent à de tels actes sont indignes et que quel que soit le mauvais diable les poussant, ils n’en ont aucun droit, puisqu’il faut parler net. Violenter une femme, quel crime abominable !
Qu’il faut que le coupable soit poursuivi, expie son forfait, soit pris en charge et soigné.
Qu’il faut que la justice soit accessible à toutes, soit plus cohérente et plus juste.
Pour dire que selon que l’on soit homme ou femme, les jugements ne vous rendront pas blanc ou noir.
Une journée pour rappeler que dénoncer ne suffit pas. Qu’il faut aussi travailler à changer les mentalités. Le combat pour l’égalité entre les filles et les garçons, contre les violences de genre doit commencer à l’école. Déconstruire des idées reçues, remettre en cause les stéréotypes sexistes et les discriminations, identifier les oppressions et les enfermements pour mieux les combattre, libérer la parole, éduquer, informer, généraliser les animations à la vie éducative, relationnelle, affective et sexuelle dans tous les établissements scolaires, aller partout où la société renforce les stéréotypes de genre, garantir l’accueil et la prise en charge efficace de toutes les victimes, la poursuite et la prise en charge efficace des auteurs, la formation et la sensibilisation des acteurs de première ligne : voilà le combat indispensable à mener !
Pour dire que la violence conjugale a un coût pour la collectivité, que des études démontrent qu’investir dans la prévention plutôt que dans le curatif et la répression permet de réduire les dépenses, qu’il faut allouer aux associations des moyens financiers et humains suffisants et pérennes permettant de développer un travail multidimensionnel et sur le long terme.
Une journée pour rappeler qu’il y a encore tant de défis à relever en matière d’accueil d’urgence, d’hébergement, de suivi post hébergement, d’accès au logement, d’insertion socioprofessionnelle, d’individualisation des droits, etc.
Une journée pour rappeler que nous devons mobiliser toutes les énergies pour que toutes les victimes, quel que soit leur statut légal, puissent être entendues, accueillies, prises en charge par des services compétents, protégées, aidées afin qu’elles puissent se reconstruire, reformuler un projet de vie et le mener à bien.
Une journée pour crier qu’il est temps de faire de la lutte contre les violences faites aux femmes, une priorité nationale. C’est une question de santé publique.
En Belgique, des progrès considérables ont été réalisés ces dernières années en matière d’écoute, d’accueil, d’aide, d’accompagnement psychologique et juridique mais cela n’est rien à côté du chemin qui reste à parcourir pour que nos soeurs, nos filles, nos mères, nos amies et nous-mêmes puissions vivre en sécurité, être respectées, reprendre confiance en nous et devenir pleinement actrices de nos vies. Parce que nous le valons bien !
Fatoumata Sidibé
Députée bruxelloise, Présidente de la commission Affaires sociales du Parlement francophone bruxellois, cofondatrice et ex-présidente du Comité belge Ni Putes Ni Soumises, auteure et artiste peintre.
www.fatoumatasidibe.be

Interculturalité

Brèves
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/630011/breves.html

M. Co.

Mis en ligne le 15/12/2010

Interculturalité

Le FDF va proposer un pacte de citoyenneté

Les conclusions des assises de l’interculturalité menées par le gouvernement s’apparentent à un retour en arrière. C’est ce qu’a estimé Fatoumata Sidibe lors de la présentation des « rencontres citoyennes » qu’organise le FDF en vue de formuler des propositions pour améliorer le « vivre ensemble ». La coordinatrice de ces rencontres vise avec une certaine véhémence l’interdiction du port de signes confessionnels limitée aux années antérieures à la quatrième secondaire, recommandée par les assises. Son parti prônant l’interdiction totale, rappelle la jeune femme. La démarche du FDF vise à élaborer une série mesures fortes en vue de réduire la discrimination à l’embauche, promouvoir la citoyenneté ou encore améliorer le dialogue entre les cultures dans le milieu scolaire. Il s’agirait d’un « pacte de citoyenneté » à opposer aux forces politiques qui promeuvent « le repli identitaire et le nationalisme fondé sur la discrimination et l’exclusion ».

Communiqué des FDF

Conseil général des FDF : le texte de la résolution adoptée ce dimanche 25 septembre 2011
Réuni ce dimanche 25 septembre, le Conseil général des Fédéralistes démocrates francophones

a constaté qu’en acceptant la scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde sans la légitime contrepartie de l’élargissement territorial de la Région bruxelloise et de la Fédération Wallonie Bruxelles et l’application sans réserve de la convention-cadre sur la protection sur les minorités nationales, les composantes PRL et MCC du MR ont renié les engagements pris dès la constitution de la Fédération PRL-FDF le 14 septembre 1993, devenu le Mouvement réformateur le 1er septembre 2002.

 Pour preuve de ces engagements : Clicquer  pour lire le communiqué des FDF

Journée historique, les FDF quittent le MR !

Journée historique pour les Fédéralistes démocrates francophone, ce dimanche 25 septembre 2011. Peu après 21h30, leur Conseil général se prononça à l’unanimité contre les accords institutionnels sur BHV,récemment approuvés par les partis francophones dont le MR et pour la sortie du Mouvement réformateur (unanimité moins trois abstentions). Le mariage avec les libéraux aura donc tenu 18 ans puisqu’il fut célébré en 1993.

La salle de conférence de La Rotonde au stade Fallon de Woluwe-Saint-Lambert était pleine comme un oeuf. Elle vibra à plusieurs reprises lorsque les membres présents saluèrent par leurs applaudissement les discours d’Olivier Maingain de Georges Clerfayt (ancien président du FDF), de Didier Gosuin et de Bernard Clerfayt.

Olivier Maingain rappela les raisons pour lesquelles la direction du parti amarante avait proposé dans ses résolutions au Conseil général de se prononcer contre les accords sur BHV.

« Je suis fier d’être le président d’un parti dont les objectifs sont honnêtes et sincères » lança Olivier Maingain « Nous manifestons une cohérence dans le temps. Nous ne nous sommes pas prononcés pour le choix de la facilité mais de l’honnêteté. Nous avons à présent devant nous un grand chantier, un travail formidable nous attend mais j’ai confiance. Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes, on n’est jamais seul quand on préserve ses convictions. Dire toujours la vérité permet de toujours émerger. »

Peu avant, Georges Clerfayt avait été très clair « Les libéraux nous ont trahis. » Et Didier Gosuin s’est montré tout aussi percutant : « On avait donné au MR un mandat pour amender la note d’Elio Di Rupo, or les accords signés sont encore plus mauvais que cette note pour les francophones. »

Quant à Bernard Clerfayt, il rappela qu’en 1993, il avait voté contre le mariage avec le MR « Cette fois, je voterai pour le divorce » conclut-il.

Guy Debisschop Porte-parole

Communiqué de presse du RAPPEL

Le R.A.P.P.E.L. a pris connaissance avec grand intérêt des articles publiés dans la presse suite à la défense de la thèse de doctorat de Leïla El Bachiri, chercheuse du centre de sociologie de l’Université libre de Bruxelles, sur la radicalisation d’une partie de la jeunesse musulmane.
Le R.A.P.P.E.L. relève tout particulièrement l’appel de la chercheuse à l’instauration d’un enseignement de l’histoire de la philosophie, du fait religieux et du féminisme. Cette proposition rejoint tout à fait la position du R.A.P.P.E.L., qui plaide depuis sa création pour le remplacement des cours de religion et de morale non confessionnelle, qui segmentent les élèves en fonction de leurs convictions religieuses, par un cours commun à tous les élèves.
Le R.A.P.P.E.L. estime en effet que les cours dits « philosophiques », reflets d’intérêts catégoriels, sont dépassés, et souhaite une école où la méthode scientifique et le libre examen prévaudraient sur les spécificités culturelles, philosophiques et religieuses de chacun.
Face au danger toujours réel de dogmatisme et d’obscurantisme, face à la méconnaissance de l’autre, génératrice des opinions préconçues et de l’intolérance, le R.A.P.P.E.L. estime que l’école a le devoir de favoriser le débat et la confrontation d’idées, la remise en cause des pseudo-certitudes et l’ouverture à l’autre. Pour ce faire, il est urgent de concevoir un lieu où tous les élèves, sans distinction aucune, se trouveraient rassemblés autour d’un projet essentiel : celui de faire de chacun un citoyen libre, responsable et jouissant d’une conscience autonome douée d’esprit critique.
 
Pour le R.A.P.P.E.L.,
 
Philipp Bekaert
Yvan Biefnot
Chemsi Cheref-Khan
Farouk El Boustami
Catherine François
Nadia Geerts
Lara Herbinia
André Nayer
Michèle Peyrat
Philippe Schwarzenberger
Fatoumata Sidibé
Larissa Van Halst
Georges Verzin
Willy Wolsztajn

Le choix de l’avenir : se faire respecter !

Le choix de l’avenir : se faire respecter !

Le nationalisme flamand vient d’engranger une de ses plus grandes avancées de ces dernières années : la scission de l’arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde et le renforcement du carcan qui enferme Bruxelles en Flandre.  Au mépris de leurs engagements électoraux les plus solennels, les partis francophones n’en ont pas obtenu la juste contrepartie. 

Pour ne pas contredire l’accord qui unit le CD&V et la N-VA au gouvernement, les partis francophones ont renoncé à l’élargissement territorial de la Région bruxelloise, à l’application pleine et entière de la convention-cadre pour la protection des minorités nationales ou à la compétence de la Communauté française pour protéger la vie culturelle et sociale des Francophones de la périphérie bruxelloise.

Les partis francophones (PS, cdH, Ecolo, MR) reviennent bredouilles de cette première négociation avec pour seule « satisfaction » que le Conseil d’Etat deviendra le lieu de toutes les controverses liées à la défense des droits des 150.000 Francophones de la périphérie.  Ceux-ci n’auront pas d’autres choix que de s’engager dans des procédures longues et coûteuses pour tenter de préserver les quelques droits qui leur sont chichement accordés.  La démocratie mérite mieux que cela. 

Le plus grave est que cet accord ne stabilisera pas le pays.  Les nationalistes flamands annoncent déjà haut et fort leurs prochaines revendications : le confédéralisme, voire le séparatisme.  Et le CD&V proclame sur son site internet sa satisfaction de ne pas avoir donné le statut de région à part entière à Bruxelles et que les circulaires du gouvernement flamand resteront pleinement d’application en périphérie.  Autrement dit, les tracasseries et discriminations en tous genres se multiplieront.

Ce nationalisme flamand est de plus en plus menaçant pour Bruxelles et pour tous ses habitants. 

Les Fédéralistes démocrates francophones ont eu le courage de rappeler aux autres partis qu’ils avaient manqué gravement à leurs promesses électorales.  Heureusement nombreux sont les citoyens décidés à se faire respecter.  Avec les Bruxelloises et les Bruxellois, les FDF prennent cet engagement.

                                                               Olivier MAINGAIN
                                                               Député fédéral
                                                               Président des FDF