Auteur : Fatoumata

La problématique du chômage et de l’emploi des femmes étrangères ou d’origine étrangère.

La problématique du chômage et de l’emploi des femmes étrangères ou d’origine étrangère.

Interpellation de Mme Fatoumata SIDIBE, Présidente du groupe FDF, à Mme Céline FREMAULT, Ministre de l’Economie, de l’Emploi, du commerce extérieur et de la Recherche scientifique de la Région de Bruxelles-Capitale – 26 juin 2013. – La réponse est disponible ici.
Concerne : La problématique du chômage et de l’emploi des femmes étrangères ou d’origine étrangère.
L’observatoire bruxellois de l’emploi a réalisé une étude intitulée « la situation des femmes étrangères ou d’origine étrangère sur le marché de l’emploi en Région bruxelloise. Approche et territorialité ».
Cette étude publiée en octobre 2012,  porte sur la problématique du chômage et de l’emploi des femmes étrangères ou d’origine étrangère, analysée à la fois par le biais des nationalités et par l’approche territoriale, à savoir communale et infracommunale.
Ces deux approches complémentaires, l’une de l’autre, ont permis notamment de mettre en évidence la difficulté d’insertion professionnelle et  la position moins favorable sur le marché de l’emploi des personnes (et en particulier les femmes) faiblement qualifiées, d’origine étrangère et  issues des pays extra-européens.
Plus particulièrement, cette étude a mis en lumière les taux de chômage importants à la fois des femmes faiblement qualifiées, des femmes immigrées non-européennes et des femmes résidant  dans les quartiers les plus précaires de Bruxelles où se concentre une forte population étrangère ou d’origine étrangère.
De fait, d’après la méthode d’analyse  des indicateurs d’emploi et de chômage par nationalité, l’étude démontre ou plutôt confirme que l’inactivité et le non-emploi touchent de manière plus aigüe les femmes de nationalité non-européenne.
Par ailleurs,  du point de vue de l’ethno-stratification du marché de l’emploi, les femmes  salariées de nationalité étrangère sont plus souvent employées dans certains secteurs  ou certaines nationalités sont surreprésentées dans les bas et salaires moyens.
Le sous-emploi et  la sous-activité dans certains quartiers de la Région bruxelloise demeurent une réalité. Cette dernière s’inscrit dans un contexte socio-économique spécifique de ces quartiers : proportion importante d’étrangers, part de logements anciens et de logements sociaux importants, densité de la population élevée,…
La problématique de la discrimination ethnique à l’embauche pourrait expliquer le faible taux d’emploi chez les femmes   étrangères ou d’origine étrangère mais d’autres éléments pourraient confirmer ce constat.
On le sait aussi, et cela concerne toutes les femmes, le fait d’avoir un enfant (notons qu’en région bruxelloise, quatre chefs de famille monoparentale sur cinq sont des femmes) peut constituer un frein à la participation des mères au marché de l’emploi, même des plus qualifiées. Cela s’explique aussi par le manque criant de places d’accueil de la petite enfance, le coût engendré par la garde d’enfants, ainsi que des structures d’accueil extrascolaire. Il y a aussi des facteurs culturels qui freinent la participation des femmes à la vie professionnelle.
Le 23 mai dernier, lors de la matinée consacrée à Lire et Ecrire  sur « la persistance de l’analphabétisme en Région de Bruxelles-Capitale, les constats étaient interpellants.  On estime toujours à 10%, et c’est certainement en deça des chiffres réels puisqu’il n’y a pas de chiffres récents précis (ce chiffre de 10% date de l’époque de l’enrôlement au service militaire),  le nombre de personnes en difficulté avec l’écrit et l’écriture.
L’a problématique de l’alphabétisation et de l’apprentissage du français touche un grand nombre d’adultes n’ayant jamais été scolarisés et qui ne savent soit ni lire, ni écrire, des adultes qui ont déjà été scolarisés dans une autre langue et qui doivent donc apprendre à lire ou à écrire en français ou dans une de nos langues nationales. Le fait de ne pas maîtriser une des langues nationales diminue fortement  les possibilités d’insertion sociale, professionnelle et  économique en Belgique.
On le sait, manque de places, de formateurs, d’heures de formation, de budget, d’inadéquation entre l’offre et la demande, sans compter que les délais d’attente pour avoir une place en ISP-Alpha sont parfois très longs. Autant de freins pour l’accès à l’emploi des personnes faiblement qualifiées.
C’est pourquoi, les auteurs de l’étude invitent à la concertation avec les acteurs et témoins privilégiés de cette réalité pour affiner l’analyse.
A ce propos, lors d’un débat au Parlement, à l’occasion de la journée internationale des femmes, votre collègue, le secrétaire d’Etat chargé de l’Egalité des Chances, évoquait une série de mesures prises dans le cadre  de la lutte contre la discrimination : « dans un souci de combattre toutes les formes de discrimination, particulièrement celles liées au genre, Actiris a mis en place une série de mesures visant à combattre les inégalités : les plans de diversité sur lesquels nous travaillons depuis plusieurs années, le guichet anti-discrimination, les crèches et haltes-garderies, la gestion des offres d’emploi, le marqueur de parité, les partenaires spécifiquement ciblés sur le public féminin, le groupe de travail sur les familles monoparentales, les publications de l’Observatoire bruxellois de l’emploi (notamment celles portant sur la situation des femmes étrangères ou d’origine étrangère sur le marché de l’emploi en Région bruxelloise), l’approche par la territorialité lancée en novembre 2012, l’approche par l’emploi des femmes bruxelloises perçue sous l’angle des inégalités de genre (avril 2010), la situation des familles monoparentales face à l’emploi et au chômage en Région de Bruxelles-Capitale (étude datant de 2009), etc. ».
Des mesures, il y en a donc. Des études aussi.  Et pourtant, où en sont les évaluations ?
Il y a aussi la question épineuse de la non-reconnaissance des diplômes.  Il faut beaucoup de temps pour obtenir l’équivalence des diplômes et parfois, il n’est pas possible de l’obtenir. Il y a beaucoup de compétences chez les femmes de la diaspora. Il y a des expertises, des savoir-faire à valoriser. Il faut aussi encourager et accompagner les femmes qui souhaitent créer leur propre emploi.
Par conséquent, je souhaite interroger Madame la Ministre sur les points suivants :
–    Quelles sont les suites réservées à cette étude ?
–    L’étude préconise notamment de poursuivre  la réflexion par le biais de concertations, par exemple, avec les associations communautaires de femmes, médiateurs sociaux. Est-ce à l’ordre du jour ?
–    Au vu des constats posés par cette étude et qui  renforcent ceux qui ont déjà été émis dans le cadre d’études et analyses antérieures,  quelles sont les mesures concrètes qui sont prises pour accompagner spécifiquement ce public cible ?
–    Les formations suivies par ces femmes mènent-elles à l’emploi et dans quelle proportion ? Quelles sont les formations les plus demandées ?
–    Quel est le bilan de l’asbl « Maisons d’enfants » dont l’objectif est, dans le cadre de la recherche d’emploi,  de prendre ponctuellement en charge les enfants de demandeurs d’emploi plus fragilisés ?
–    Quel est le bilan des partenariats mis en place avec des crèches et haltes-garderies en faveur des enfants de demandeurs d’emploi suivant une formation chez un  partenaire ou qui dépendent des CPAS ?
Fatoumata SIDIBE
Le 26 juin 2013
 

Politique d’alphabétisation en Région bruxelloise : manque de moyens, manque de volonté !

Vendredi 7 juin 2013
Communiqué de presse

Politique d’alphabétisation en Région bruxelloise : manque de moyens, manque de volonté !


Ce vendredi, Fatoumata Sidibé, chef de Groupe FDF au Parlement francophone bruxellois, a interpellé Rudi VERVOORT, Ministre chargé de la cohésion sociale sur la persistance de l’analphabétisme en Région bruxelloise et le manque total de suivi et d’évaluation des politiques menées en matière d’alphabétisation des adultes. Read More

Le Plan culturel bruxellois

Parlement francophone bruxellois

Interpellation jointe de Fatoumata SIDIBE, députée FDF, Rachid Madrane, Ministre chargé de la culture  – 7 juin 2013. La réponse est disponible ici.

Concerne : Le Plan culturel bruxellois

Ce plan culturel a notamment pour objectif de coordonner et de développer les initiatives pour promouvoir l’accès de la culture au plus grand nombre, la diversité culturelle, le développement de l’emploi sectoriel ou encore  la     diffusion des œuvres artistiques. Read More

Alphabétisation des adultes

Parlement francophone bruxellois

Interpellation de Fatoumata SIDIBE, députée FDF, à Rudy VERVOORT, Ministre chargé de la Cohésion sociale – 7 juin 2013. La réponse est disponible ici.

Concerne : l’alphabétisation des adultes

J’ai régulièrement interpellé votre prédécesseur sur l’état des lieux de l’alphabétisation dans notre région. L’analphabétisme est une réalité dans notre pays et au vu  de la sociologie, en région bruxelloise, il s’agit là d’un défi majeur, essentiel, fondamental d’émancipation sociale, de progrès économique, de cohésion sociale. Read More

Le parcours d’intégration

Parlement francophone bruxellois
Question écrite de Fatoumata Sidibé, députée FDF à Monsieur Rudi Vervoort, Ministre chargé de la Cohésion sociale .
Mai 2013. La réponse est disponible ici.

Concerne : le parcours d’intégration Le parcours d’intégration, dispositif d’accueil pour les primo-arrivants, est un outil fondamental de la cohésion sociale. Lors des débats budgétaires, votre prédécesseur affirmait que ce projet de décret serait présenté au Parlement dans le courant du premier semestre 2013. Nous en parlons depuis des années, mais les choses tardent à se concrétiser, même si des initiatives ont été prises par des parlementaires. A ce propos, Monsieur le Ministre, je souhaiterais vous poser différentes questions : – Quel est le bilan des projets pilotes de bureaux d’accueil dans les communes d’Anderlecht, Bruxelles-Ville, Forest, Molenbeek, Saint-Josse et Schaerbeek ? Des rapports sont-ils disponibles ? – Concernant le projet de décret, quel est l’état de la concertation avec la Région wallonne et la Communauté française ? Un projet commun sera-t-il soumis ? Qu’est-il du caractère obligatoire de ce dispositif ? – Confirmez-vous l’échéancier avancé par votre prédécesseur, à savoir que le texte sera soumis à notre assemblée dans le courant Le 8 mai 2013

L’axe « accrochage scolaire » dans les 19 Plans locaux de prévention et de proximité 2011-2015

Parlement bruxellois

Question écrite  de Mme Fatoumata SIDIBE, Députée bruxelloise FDF, à M. Rudy VERVOORT, Ministre-Président du Gouvernement bruxellois, chargé des Pouvoirs locaux, de l’Aménagement du territoire, des Monuments et Sites, de la Propreté publique et de la Coopération au Développement. La réponse est disponible ici.


Concerne : L’axe « accrochage scolaire » dans les 19 Plans locaux de prévention et de proximité 2011-2015

Un appel à projets pour le subside régional  de 2012 dédié aux Plans locaux de Prévention et de Proximité s’élève à 17.998.000€. Il apparaît que près de 15% du budget des 19 plans locaux sont consacrés à l’axe accrochage scolaire.

Dès lors, pourriez-vous nous fournir la liste des actions menées en matière d’accrochage scolaire dans le cadre de ces 19 plans locaux ?


Le 28 mai 2013

L’apprentissage des langues via les Chèques-Langue

Parlement bruxellois
Question écrite  de Mme Fatoumata SIDIBE, Députée bruxelloise FDF, à M. Céline FREMAULT, Ministre de l’Economie, de l’Emploi, du commerce extérieur et de la Recherche scientifique de la Région de Bruxelles-Capitale. La réponse est disponible ici.

Concerne :      l’apprentissage des langues via les Chèques-Langue

Madame la Ministre,

Le but des « Chèques-Langue Job » est de permettre aux chercheurs d’emploi de trouver plus facilement un emploi pour lequel leur niveau de connaissance linguistique est trop faible. Pour ce faire, Actiris s’engage à payer intégralement une formation en langues en cas d’embauche.

Le but des « Chèques-Langue Professionnels » est de permettre aux demandeurs d’emploi ayant négocié un contrat de projet professionnel en termes de « recherche d’emploi autonome » de bénéficier de chèques langue spécialement adaptés à la préparation des entretiens d’embauche.

Dès lors, pourriez-vous répondre aux questions suivantes :

–    Quel est le bilan du dispositif «  chèque-langue Job » et du « Chèque-langue Professionnels ?

–    Combien de personnes en ont bénéficié en 2011 et  2012 ? Avez-vous déjà des données pour 2013 ?
Le 28 mai 2013

Bureau Social d’Intérim pour jeunes faiblement qualifiés

Parlement bruxellois

Question écrite  de Mme Fatoumata SIDIBE, Députée bruxelloise FDF, à M. Céline FREMAULT, Ministre de l’Economie, de l’Emploi, du commerce extérieur et de la Recherche scientifique de la Région de Bruxelles-Capitale. La réponse est disponible ici.


Concerne :      Bureau Social d’Intérim pour jeunes faiblement qualifiés

Madame la Ministre,

Un bureau d’intérim social prévoit un accompagnement social pour des jeunes faiblement qualifiés (possédant au plus un diplôme ou certificat de l’enseignement secondaire supérieur) entre 16 et 30 ans et les oriente vers une première expérience de travail favorisant ainsi l’intégration sur le marché de l’emploi par le biais du travail intérimaire.

Par conséquent, pourriez-vous répondre aux questions suivantes :

–    Quel bureau d’intérim prévoit cet accompagnement social ?

–    Une évaluation du dispositif a-t-elle été réalisée ?

–    Combien de jeunes en ont bénéficié en 2011 et 2012 ? Avez-vous déjà des données pour 2013 ?


Le 28 mai 2013