Communiqué de presse – 30 novembre 2010
Fatoumata Sidibe veut intensifier les campagnes de prévention SIDA en Région bruxelloise
Les derniers chiffres concernant l’évolution du Sida en Belgique sont sans ambiguïtés : si le nombre d’infection au VIH n’a jamais été aussi élevé en Belgique en 2009 (1.115 nouveaux cas selon l’Institut scientifique de santé publique belge), le nombre de diagnostics du virus du sida, lui, a tendance à se stabiliser (entre 1000 et 1115 cas par an depuis 2004).
A Bruxelles, depuis le début de l’épidémie, il apparaît qu’après avoir diminué régulièrement entre 1989 et 1997, on observe une tendance ascendante depuis 1997. L’analyse des nouveaux cas de séropositivité sur la période 2003-2007 en Région bruxelloise démontre que les hommes et les femmes non-belges sont particulièrement touchés.
« Au vu de ces différentes données, on peut conclure qu’une action concernant la sensibilisation au VIH / SIDA est plus que jamais d’actualité, déclare la députée MR-FDF Fatoumata SIDIBE qui, à l’occasion de la journée Mondiale de lutte contre le Sida de ce 1er décembre, déplore l’attitude du Parlement de la Cocof qui ne juge pas utile de consacrer une séance à cette problématique essentielle malgré le fait que le Parlement de la Cocof ne se réunira plus en séance plénière en 2010, hormis celle consacrée au vote du budget. Mon interpellation sur le sujet sera dès lors renvoyée en 2011… alors que les campagnes d’information, de prévention et de sensibilisation s’essoufflent et qu’un phénomène de banalisation fait passer de plus en plus sous silence cette maladie qui continue à faire des victimes. Au lieu d’annuler la séance parlementaire du 3 décembre, la majorité aurait été mieux inspirée de la consacrer à cette problématique ».
« Je veux soutenir l’appel des associations de terrain pour un dépistage volontaire et/ou anonyme, un accès au traitement, une prévention soutenue, une information continue, un accompagnement et une solidarité envers les
personnes vivant avec le VIH, la lutte contre les discriminations et la stigmatisation, un financement des associations de lutte contre le VIH. C’est un appel pour la tolérance et le respect des personnes vivant avec le VIH. Je soutiens largement leur demande qui vise à améliorer leur représentativité au sein des associations et des organismes qui traitent du Sida. Parce qu’on ne peut pas s’occuper du Sida sans les malades du Sida », conclut Fatoumata SIDIBE, en insistant sur la position particulièrement vulnérable des populations migrantes qui constituent une partie non
négligeable des nouveaux cas d’infection en raison de barrières économiques, administratives, juridiques, sociales et culturelles.
Contact presse : Fatoumata Sidibé – 0476/55.54.84