Parlement francophone bruxellois
Question écrite de Fatoumata SIDIBE à Émir KIR, ministre de l’Action sociale et de la Famille – 15 février 2011
Concerne : Prise en charge des victimes des mariages forcés par l’asbl « Insoumise et dévoilée ». La réponse est disponible ici.
La problématique des mariages forcés est une question récurrente et pourtant nous sommes toujours confrontés à la difficulté d’avoir des données chiffrées permettant d’évaluer l’ampleur du phénomène en Belgique.
Plusieurs associations sont actives sur le terrain pour accompagner les victimes de mariages forcés dont l’association « Insoumise et dévoilée ». Créée il y plus de 2 ans, la presse fait régulièrement état des actions qu’elle mène en faveur des victimes de mariages forcés. Lors de mon interpellation du 09 juillet 2010, vous répondiez à propos de l’association « Insoumise et dévoilée » :
« L’asbl « Insoumise et dévoilée » répond à des besoins concrets, à savoir soutien et prise en charge, souvent dans l’urgence de jeunes filles désorientées et traumatisées par les pressions, voire les violences exercées par des membres de la famille. Je tiens à saluer cette initiative citoyenne qui bénéficie de collaborations bénévoles. »
Un numéro vert » SOS mariages forcés-Crimes d’honneur » a été mis en place par l’asbl « Insoumise et dévoilée en 2010. Ce numéro vert, le 0800 23 243, est accessible 24 heures sur 24 et géré par des bénévoles. Cette initiative est remarquable et nous nous en réjouissons également.4) Comment l’association collabore-t-elle avec les autres associations actives sur le terrain ?
Je souhaiterais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :
1) Avez-vous des contacts réguliers avec l’association précitée ?
2) L’association « Insoumise et dévoilée » a créé des familles d’accueil. Disposez-vous de données chiffrées à ce sujet (nombre de victimes, nombre de familles d’accueil) ?
3) L’association est-elle membre du réseau mariage et immigration ?
4) Comment l’association collabore-t-elle avec les autres associations actives sur le terrain ?
5) Quelles sont les collaborations avec les services d’aide à la jeunesse, le procureur du Roi, la justice et la police ?
6) L’association est-elle subventionnée par la Cocof ?