Pour Fatoumata Sibibé, députée bruxelloise DéFI et co-fondatrice du comité Ni putes ni soumises, les violences faites aux femmes passent aussi par les mariages forcés !
Dans les cas de mariage forcé, la famille des victimes devient leur pire ennemi ! « La question essentielle aujourd’hui est celle de l’hébergement des victime afin de couper définitivement tout lien familial !« , pointe la députée.
Il est difficile pour les victimes de briser le silence, de sortir de ce drame de la sphère familiale, de dénoncer cette violence psychologique et parfois physique car il s’agirait de porter plainte voire de traîner leur propre famille en justice. « Le conflit de loyauté est énorme« , indique Fatoumata Sidibé.
En 2014, selon le réseau Mariage et Migration, les victimes de mariages forcés sont âgées entre 18 et 25 ans. (45 %). 15 % n’ont pas atteint la majorité. 15% sont âgées de 26 ans et plus. Les victimes de mariage forcé recensées sont principalement originaires du Maghreb (40 %), suivi de l’Afrique subsaharienne (20 %), de l’Asie du Sud-Est (15 %) et de l’Europe de l’Est (5 %).
Fatoumata Sidibé s’est très clairement exprimée sur le sujet ce mardi 7 mars sur BX1.
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