Mois : mai 2016

La prise en charge par les hôpitaux des victimes de violences sexuelles

Interpellation au M. Didier Gosuin, ministre en charge de la santé.
Concerne : La prise en charge par les hôpitaux des victimes de violences sexuelles – Le mercredi 25 mai 2016

La violence sexuelle est une réalité et un sujet encore tabou. C’est aussi un phénomène dont on ignore encore l’ampleur. La réponse est disponible ici.
En janvier 2014, l’institut de sondage Dedicated a réalisé, sur demande d’Amnesty International et de
SOS Viol, une enquête sur les opinions et comportements de la population belge en matière de violences sexuelles. L’enquête a porté sur une population de 2.000 personnes âgées de 18 à 75. Il en résulte que 56% des 2000 personnes sondées connaissent au moins une victime de violences sexuelles et 46% sont ou ont été victimes de violences sexuelles graves.Cela représente un nombre de victimes nettement plus important que les chiffres officiels.

Par ailleurs, cette enquête a également permis d’établir que, « sur les 910 victimes de violences sexuelles graves interrogées, 40% n’a jamais entrepris de démarches et à peine 16% ont porté plainte à la police. Et, certaines victimes ayant entrepris des démarches suite à leur agression, ont le sentiment d’avoir été seules (23%), incomprises (18%), dans une situation d’insécurité (10%) ou même que leur situation s’est empirée (7%) ».

Le 14 février 2014, une conférence de presse tenue par le gouvernement belge a mis en évidence les chiffres officiels de violences sexuelles dans la sphère familiale et publique sur le territoire belge. « Ainsi, en 2013, on noterait 689 cas de violences sexuelles intrafamiliales, 2903 viols dans la sphère publique et 195 viols collectifs et ceci, sans compter ce que l’on appelle le chiffre noir et qui désigne les victimes qui ne portent pas plainte. Par ailleurs, 9% des femmes et 3% des hommes auraient été
victimes d’attouchements ou d’abus sexuels avant l’âge de 18 ans et 6% des femmes et 1% des hommes ont été victimes de contacts ou de rapports sexuels forcés après l’âge de 18 ans »

Environ 8 viols sont enregistrés par jour, en Belgique. Seule une femme sur dix porte plainte. Une femme sur quatre est violée par son partenaire.

Il est important que les victimes se rendent rapidement dans un centre hospitalier dans les heures suivant l’agression et qu’elles y bénéficient d’une prise en charge optimale couvrant la totalité de leurs besoins médicaux et psychologiques.

L’enquête “après viol” faite par Amnesty International fait ressortir plusieurs problématiques. En effet, on le sait, après avoir porté plainte, la victime doit procéder à un examen médico-légal dans un hôpital.
Le SAS, instrument médical qui permet de récolter les preuves de l’agression sexuelle, se présente sous forme de boite contenant un dossier et des prélèvements numérotés (vêtements, analyses buccales et gynécologiques, cheveux).

Cette enquête révèle que 7 hôpitaux à Bruxelles sont équipés pour pratiquer cet examen. Le Set d’Agression Sexuelle (SAS), mis en place en 1989, est pratiqué, dans la grande majorité des cas, au sein des urgences de l’hôpital. Il n’est pas rare néanmoins que ce parcours soit inversé et la victime se présente directement à hôpital qui, lui, fait appel à un ou plusieurs policiers pour le dépôt de plainte.

Une étude menée par le Docteur Charlotte Rousseau, médecin et assistante en gynécologie, sur les cas particuliers de 252 patientes entre janvier 2010 et décembre 2011, a permis d’établir que non seulement certains hôpitaux n’avaient pas la traçabilité des victimes de violences sexuelles, mais que 54% des patientes n’ont pas bénéficiés d’une prise en charge de qualité.

Le Docteur Rousseau constate néanmoins : « il n’y a pas d’homogénéité quant à la prise en charge médicale des victimes de violences sexuelles sur le territoire belge. » En effet, si certains hôpitaux ne gardent aucune traçabilité des dossiers de violences sexuelles, d’autres, au contraire, bénéficient d’un vrai mécanisme garantissant un accueil tant humain qu’efficace des victimes de viols.
Par ailleurs, cette étude démontre également qu’une fois la victime ayant porté plainte et ayant été accompagnée dans un service d’urgence, la victime peut parfois attendre plus de 10 heures avant d’être prise en charge.
Selon le Docteur Christine Gilles, Gynécologue et chef de clinique adjoint au sein de l’hôpital Saint-Pierre, le SAS est un instrument qui doit être maitrisé pour qu’il puisse être efficace. Or, dit-elle, cet examen est réalisé par des gynécologues de garde qui souvent n’ont reçu aucune formation quant à son utilisation.

Enfin, la dernière problématique que soulève cette enquête est, que contrairement à la Région Wallonne, les hôpitaux bruxellois ne bénéficient pas de l’intervention d’un médecin légiste lors de la prise en charge médico-légale d’une victime de viol. Or, celui-ci permet une gestion optimale tant de la patiente que du dossier. En effet, le médecin légiste est formé au recueil de preuves lors d’agressions sexuelles, et permet donc d’identifier une blessure, même minime, sur le corps de la victime.
Suite à la lecture de ces différentes problématiques, mes questions sont les suivantes :

  • Disposons-nous de chiffres concernant les cas de violences sexuelles qui ont été enregistrées dans les hôpitaux ?
  • Quels sont les hôpitaux qui disposent du SAS? Quels hôpitaux ne disposent pas de cet instrument et pour quelles raisons?
  • Le personnel compétent a-t-il suivi une formation quant à l’utilisation de celui-ci? Comment se déroule la prise en charge des victimes lors de leur arrivée aux urgences? Le personnel médical a-t-il reçu une formation idoine?
  • Nous confirmez-vous que nos hôpitaux ne bénéficient pas ou plus d’interventions de médecins légistes lors de l’examen médico-légal de la victime d’agression sexuelle ? Si oui, pourquoi ?

 

Le Plan d’Action National 2014-2019 et les violences sexuelles faites aux femmes

Parlement francophone bruxellois

Interpellation de Fatoumata Sidibé à Mme Céline Fremault, ministre en charge de l’Action sociale et de la Famille
Concernant « le Plan d’Action National 2014-2019 et les violences sexuelles faites aux femmes » – 20 mai 2016.
La réponse est disponible ici.

La violence sexuelle est une réalité et un sujet encore tabou. C’est aussi un phénomène dont on ignore encore l’ampleur.

En janvier 2014, l’institut de sondage Dedicated a réalisé, sur demande d’Amnesty International et de SOS Viol, une enquête sur les opinions et comportements de la population belge en matière de violences sexuelles. L’enquête a porté sur une population de 2.000 personnes âgées de 18 à 75. Il en résulte que 56% des 2000 personnes sondées connaît au moins une victime de violences sexuelles et 46% est ou a été victimes de violences sexuelles graves.

Cela représente un nombre de victimes nettement plus important que les chiffres officiels.

Par ailleurs, cette enquête a également permis d’établir que, « sur les 910 victimes de violences sexuelles graves interrogées, 40% n’a jamais entrepris de démarches et à peine 16% a porté plainte à la police. Et, certaines victimes ayant entrepris des démarches suite à leur agression ont le sentiment d’avoir été seules (23%), incomprises (18%), dans une situation d’insécurité (10%) ou même que leur situation s’est empirée (7%) ».

Le 14 février 2014, une conférence de presse tenue par le gouvernement belge a mis en évidence les chiffres officiels de violences sexuelles dans la sphère familiale et publique sur le territoire belge. « Ainsi, en 2013, on noterait 689 cas de violences sexuelles intrafamiliales, 2903 viols dans la sphère publique et 195 viols collectifs et ceci, sans compter ce que l’on appelle le chiffre noir et qui désigne les victimes qui ne portent pas plainte. Par ailleurs, 9% des femmes et 3% des hommes auraient été victimes d’attouchements ou d’abus sexuels avant l’âge de 18 ans et 6% des femmes et 1% des hommes ont été victimes de contacts ou de rapports sexuels forcés après l’âge de 18 ans »

Environ 8 viols sont enregistrés par jour, en Belgique. Seule une femme sur dix porte plainte. Une femme sur quatre est violée par son partenaire.

Selon le service de politique criminelle, peu de plaintes conduisent effectivement à une condamnation en Belgique : en moyenne 3000 plaintes annuelles n’entrainent que 400 à 500 condamnations. L’administration de la preuve est très difficile et c’est un long parcours.

Si la prise en charge des victimes doit être multidisciplinaire : médicale, policière et juridique, l’accompagnement psychologique requiert une attention particulière au vu du traumatisme subi.

L’enquête « l’après viol » ou le parcours d’une victime de violence sexuelle en Belgique francophone : « enquête auprès des acteurs de terrain » présentée par Amnesty International en 2014 apporte un éclairage sur les mécanismes de prise en charge et de soutien dont bénéficient les victimes de violences sexuelles dans notre pays.  L’enquête met aussi en évidence les difficultés sur le terrain.

SOS Viol « partage l’approche de la directive 2012/29/UE du 25 octobre 2012 en ce qu’elle retient qu’il existe une forte présomption que les victimes de violences sexuelles se voient exposées au risque de victimisation secondaire et que, partant de cette présomption, ces victimes doivent pouvoir bénéficier de mesures de protection spécifique et d’un soutien adapté ».

Il préconise donc de privilégier un accueil différencié des victimes – tenant compte des spécificités de leur situation – et non un accueil standardisé.

SOS Viol attire également l’attention sur un prise en charge et un accompagnement spécifique de tous les groupes minoritaires possibles.  Il est crucial de proposer une prise en charge et un accompagnement à la mesure de l’individu.

Un autre point important est la formation des policiers qui devraient être systématiquement formés à l’audition des victimes de violences sexuelles car on sait que la démarche de porter plainte est très ardue. Les victimes devraient pouvoir bénéficier 24h/24 d’une prise en charge spécialisée, optimale et respectueuse qui tient compte des besoins et des attentes de la victime. Sa plainte doit être entendue et actée.

La lutte contre les violences sexuelles passe nécessairement aussi par la sensibilisation. Non pas ponctuelle mais régulière, à destination du grand public et portant aussi sur les services et outils disponibles pour les victimes.

SOS Viol pointe le fait que les campagnes de lutte contre les violences sexuelles sont souvent axées sur le dépôt de plainte et avance que la plainte n’est souvent pas la voie privilégiée par les victimes.

Pour l’association, « il paraîtrait donc opportun de proposer des campagnes plus générales informant sur les différents soutiens possibles (psychologique, social…) et non uniquement axées sur l’aspect judiciaire ».

La sensibilisation passe aussi par la mise à disposition des dépliants sur la problématique des violences sexuelles dans les salles d’attente des médecins traitants, gynécologues mais aussi dans des lieux ciblés.

La généralisation de l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) dans les écoles est un levier indispensable dans la lutte contre les violences sexuelles.

Si l’ampleur et la gravité de ce problème sont indéniables, les pouvoirs publics peinent encore à prendre à bras-le-corps ce fléau. On se réjouit que le Plan d’Action National 2014-2019 se soit enfin élargi à la lutte contre les violences sexuelles.

Mes questions sont les suivantes :

·    Qu’en est-il du financement et de l’accessibilité d’une ligne SOS Viol accessible 24 heures sur 24 et sept jours sur sept ?

·    Qu’en est-il de l’ouverture de la ligne téléphonique violences conjugales aux violences sexuelles, comme annoncé pour la fin de l’année 2015 ?

·    Qu’en est-il des campagnes de sensibilisation et de prévention ? Quel bilan ? Quelles sont les prochaines campagnes qui vont être diffusées?

·    Qu’en est-il des formations continues pour les secteurs policiers et judiciaires, celles-ci ont-elles été mises en place? De quelle façon?

·    Un protocole intitulé « Protocoles de prise en charge des victimes de violences sexuelles à destination des professionnels de la santé et de la justice » a été publié. Comment a-t-il été diffusé et avec quel suivi ?

·    De plus, lors de ma dernière interpellation vous aviez stipulé que la ratification de la Convention d’Istanbul n’était pas sans conséquence. En effet, celle-ci prévoit entre autres de créer des centres d’aide d’urgence multidisciplinaires pour les victimes de violences sexuelles. Qu’en est-il de la transposition de cette législation ?

·    En lien avec les objectifs du PAN, quelles sont les mesures de soutien médico-psycho-sociaux pour les victimes de violences sexuelles ?

·    Quel est le budget alloué par la COCOF à la lutte contre les violences sexuelles ?

·    Qu’en est-il de la concertation avec les autres entités fédérées

Droits de l’Homme : La présidente du Sénat belge se voile la face

Communiqué de Presse, 6 mai 2016
Droits de l’Homme : La présidente du Sénat belge se voile la face

Fatoumata Sidibé, députée bruxelloise DéFI, est profondément choquée par le port du voile de la présidente du Sénat, madame Christine Defraigne, lors d’une récente visite en Iran fin avril 2016 dans le cadre d’une mission diplomatique.

Madame Defraigne, en arborant votre voile pour rencontrer le président Hassan Rohani, vous acceptez d’être instrumentalisée comme outil de propagande par le régime des Mollahs. Vous leur donnez le signal que d’abandons en accommodements, nous piétinons nos valeurs démocratiques. Souvenons-nous, en janvier 2016, lors de la visite d’Hassan Rohani à Rome, sous la houlette des intégristes islamistes, l’Italie mit un genou à terre en couvrant les statues du Capitole”, déplore la députée.

Quelle injure pour les femmes iraniennes qui luttent depuis plus de trente sept ans pour sortir de la barbarie de l’intégrisme et se libérer du joug des Mollahs“, souligne Fatoumata Sidibé.

Tout le système fonctionne sur l’oppression des femmes d’abord, de la société tout entière ensuite. La violence contre les femmes est légalisée et l’imagination intégriste ne recule devant rien pour édicter des règles liberticides dans tous les domaines de la vie : mariage, codes vestimentaires, divorce, circulation, travail, espace public, divorce,  garde des enfants, etc.
Les filles peuvent maintenant être mariées à peine âgées de neuf ans, et ce même à leur beau-père. Des agents en civil sont déployés à Téhéran pour signaler et arrêter les femmes qui ne portent pas le voile ou tout simplement pas de la manière qui leur sied. Elles sont punies de coups amendes exorbitantes et d’emprisonnements.

Faut-il le rappeler, le régime de la terreur continue en Iran. On se livre à  des violations des droits humains dont la liste fait frémir d’horreur !
Depuis l’élection présidentielle du soi-disant modéré Hassan Rohani, la situation des droits de l’homme en Iran s’est considérablement détériorée. La dictature théocratique des Mollahs continue à exporter l’intégrisme islamiste dans la région. “L’Iran a le plus grand nombre d’exécutions, parfois publiques, dans le monde par habitant. De nombreux journalistes, prisonniers d’opinions et militants des droits humains sont en prison”, regrette la députée.

Quel message adressons-nous à ces femmes et à ces hommes qui, ici, et à travers le monde risquent leur vie en luttant contre les totalitarismes religieux ?”,  s’interpelle Fatoumata Sidibé.

Nos élites ont le devoir de défendre nos valeurs démocratiques, les droits humains; ceux là même que piétinent les fondamentalistes islamistes que nous prétendons combattre et que nous adoubons parfois au  nom de nos intérêts économiques, géopolitiques ou politiques !“La Communauté internationale, les États doivent placer les droits de l’homme au dessus des intérêts économiques. Et reconnaître le rôle important des femmes dans la lutte contre l’intégrisme islamiste. Ils doivent conditionner les relations avec l’Iran à une réelle amélioration des droits humains et l’arrêt des tortures et des exécutions“, conclut la députée.

 

Personnes transgenres : Une proposition de résolution DéFI cosignée par la majorité bruxelloise

Communiqué de presse

Personnes transgenres : Une proposition de résolution DéFI cosignée par la majorité bruxelloise – Le jeudi 12 mai 2016

Après cinq ans de persévérance et au moment où se déroule Belgian Pride 2016, la députée bruxelloise DéFI, Fatoumata Sidibé, voit enfin sa proposition de résolution relative aux principes de Yogyakarta sur l’application de la législation internationale des droits humains en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre en voie d’aboutissement. “Elle a été cosignée par tous les partis de la majorité et arrivera bientôt en commission”, se réjouit-elle.

Cette proposition de résolution souhaite que la Région bruxelloise s’inspire des principes de Yogyakarta dans le cadre de l’élaboration et la mise en œuvre des politiques régionales. Ce faisant, elle témoignerait de la volonté politique de faire évoluer les mentalités et d’instaurer une société ouverte à la diversité. “Ce texte s’inscrit pleinement dans le cadre de mon engagement pour les droits humains”, rappelle Fatoumata Sidibé.

Par ailleurs, à l’occasion de la Belgian Pride 2016, six associations (Genres Pluriels, les trois coupoles associatives lesbiennes, gays, bisexuelles, trans* et intersexuées (LGBTI) du pays, Arc-en-Ciel Wallonie,çavaria et la RainbowHouse Brussels, ainsi qu’Amnesty international et la Ligue des droits de l’homme), rappellent dans un communiqué que les droits des personnes transgenres seront au cœur de la Belgian Pride2016.  

 La proposition de la députée demande au gouvernement bruxellois :

  •  de  souscrire aux principes de  Yogyakarta et d’en appliquer pleinement les dispositions dans le cadre de la mise en œuvre des politiques régionales afin de mettre un terme à toute discrimination fondée sur l’orientation  sexuelle et l’identité de genre;
  • d’insister auprès du gouvernement fédéral  pour que la  Belgique fasse davantage et reconnaisse officiellement et pleinement les principes de  Yogyakarta.

 La proposition de résolution de la députée s’inscrit également dans le cadre des six associations :
 Les personnes transgenres doivent bénéficier d’un droit à l’autodétermination de leur identité personnelle, identité de genre comprise.

  • La Région bruxelloise doit se doter d’une politique claire de dépsychiatrisation et de dépathologisation des personnes transgenres.
  • Il est nécessaire de garantir la liberté d’accès aux soins librement choisis ainsi que les droits du patient, notamment le libre choix des praticiens.
  • Il faut garantir un traitement qui soit également conforme à la convention internationale des droits de l’enfant pour les personnes transgenres mineures.

 Enfin, le parlement francophone bruxellois accueillera ce vendredi 13 mai une délégation de la Belgian Pride à 18h. “Il est grand temps que la Région bruxelloise garantissent enfin les droits fondamentaux des personnes transgenres”, conclut Fatoumata Sidibé.

 

 

Prénom libre sur la Carte Mobib

Parlement régional

QUESTION D’ACTUALITÉ DE MME FATOUMATA SIDIBÉ    À M. PASCAL SMET, MINISTRE DU GOUVERNEMENT DE LA RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE, CHARGÉ DE LA MOBILITÉ ET DES TRAVAUX PUBLICS,  
concernant « le libre choix du prénom sur la carte Mobib » – 29 avril 2016. La réponse est disponible ici.

Mme Fatoumata Sidibé (DéFI).- Le 27 avril, vous annonciez par voie de presse que dorénavant, les usagers de la STIB ne seraient plus obligés de mentionner le prénom qui figure sur leur carte d’identité pour la confection de leur carte Mobib.  <--break-> » src= »/sites/all/modules/wysiwyg/plugins/break/images/spacer.gif » title= »<--break-->« >Cette annonce fait écho à mon interpellation de janvier. C’est une belle avancée pour les personnes transgenres, dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe de naissance.  De nombreuses études ont dénoncé les discriminations et harcèlements dont sont victimes les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres. Une difficulté, pour une personne transgenre, réside dans l’absence de papiers d’identité conformes à son nouveau physique et/ou prénom. C’est le cas d’une personne transgenre se présentant au guichet de la STIB et qui se voit refuser l’obtention d’une carte Mobib.   Vous m’aviez répondu qu’une évolution de la réglementation était prévue pour rencontrer cette problématique. C’est donc chose faite, puisque vous annoncez qu’il suffira désormais à l’utilisateur de se rendre au guichet de la STIB pour changer son prénom sur sa carte Mobib, et cela sans devoir se justifier.  <br />De plus, cette mesure sera élargie à tous les opérateurs publics tels que la SNCB, le TEC et De Lijn. Vous annoncez également des formations des agents de contrôle à la dimension et à la réalité des transgenres.  <br />Que signifie « prénom libre » sur la carte Mobib ? Un prénom d’emprunt ? Une case vide ? Quand cette mesure entrera-t-elle en vigueur ? Un calendrier des formations a-t-il été fixé ? Quelle est l’attitude des autres opérateurs publics ? La mesure en question sera-t-elle intégrée dans leurs réglementations internes ?</p>
                        </div>
        </div>
    </div>
</article>                                                    </div>
                    </div>

                                            <div class=