Parlement francophone bruxellois
Question écrite de Mme Fatoumata SIDIBE, Députée bruxelloise FDF, à Mme Céline Fremault, Ministre, chargée de la Politique d’aide aux personnes handicapées, de l’Action sociale, de la Famille et des Relations internationales.
Concerne : Bruxelles, les bruxellois, et la ligne d’écoute francophone « violences conjugales » (0800 30 030). La réponse est disponible ici.
Depuis le 25 novembre 2009, les répondants du numéro gratuit 0800 30 030 effectuent un travail de première ligne en matière de violences intrafamiliales. L’accessibilité, la gratuité et la confidentialité du service le distingue de tout autre, et le place comme une ressource de choix pour les personnes confrontées de près ou de loin à la violence conjugale.
Victimes, témoins, professionnels et auteurs de violences peuvent se confier, obtenir des informations et être orientés vers les différents services d’aide spécialisés.
Accessible du lundi au vendredi, de 9h à 19h, le numéro est composé en moyenne 400 fois par mois. Un appel dure entre 20 à 25 minutes, selon les estimations des répondants. L’anonymat et la spécialisation du répondant lui permettent d’installer un climat de sécurité et d’intimité propice à la rupture avec le silence et l’isolement.
Madame la Ministre peut-elle me faire savoir :
- Combien d’appels ont été enregistrés en 2013 et 2014 ?
- Pourriez-vous me communiquer des informations précises sur la répartition des appelants (type d’appelants, genre d’appelants, type de violences concernés, etc.) pour ces deux années ?
- Quelle est la proportion d’appelants résidant en Région de Bruxelles?
- A combien s’élève la participation financière de la Région de Bruxelles dans les budgets de la ligne ?
- A Bruxelles, quelles sont les structures principales vers lesquelles sont relayées les victimes ?
- Combien d’appels traités par la ligne « écoute violences conjugales » concernaient la problématique des mariages forcés, contraints ou subis ?
- Quelles formations ont été suivies par les écoutants ? Combien d’écoutants ont pu suivre de telles formations ? Ont-ils pu bénéficier de formations plus poussées en matière d’accompagnement des auteurs de violences et de prise en charge des enfants qui subissent les dégâts collatéraux de conflits conjugaux ?
- Quel bilan pouvez-vous tirer du suivi des appels ? Les objectifs de ce nouveau numéro vert ont-ils été atteints ?
- Est-il prévu d’étendre les plages horaires de cette ligne d’appels ?
- Quand est prévue la prochaine campagne de communication de la ligne d’écoute? Quels en seront les coûts et les sources de financement ?
Je vous remercie pour vos réponses.
Fatoumata SIDIBE