COMMUNIQUE DE PRESSE – 8 février 2013.
Port du voile, un incident à Aubange : «Cette fois, il est grand temps de légiférer », estime la députée bruxelloise FDF, Fatoumata Sidibé
« La Belgique n’est pas un pays libre ! » Tels sont les termes employés par Salim Hadjaze, le papa d’une fillette de 4 ans ( !) que l’école communale d’Aubange (province de Luxembourg) refuse d’accueillir voilée.
La députée bruxelloise FDF, Fatoumata Sidibé, estime qu’il est grand temps de légiférer car la Belgique nage dans un délire à peine voilé. Le Conseil d’État, les Cours et tribunaux, qui ne statuent guère sur le fond, ne cessent de mettre en garde les politiques sur le fait que ni les règles décidées par des instances administratives, les Conseils communaux ou provinciaux, ni les règlements d’ordre intérieur des écoles, ne disposent de la normativité suffisante pour limiter la liberté religieuse. Seul le législateur peut limiter la liberté religieuse. Tant qu’il n’interviendra pas, nous irons au devant de recours et décisions hétéroclites. Une insécurité juridique qui fait le bonheur de ceux qui ne souhaitent pas qu’on légifère, de sorte qu’ils pourront aller de recours en recours arguant que tout ce qui n’est pas interdit par la loi est autorisé.
Depuis la rentrée 2009, les FDF ont déposé dans toutes les assemblées des propositions législatives afin d’interdire le port de signes convictionnels, à l’école, dans la fonction publique fédérale, régionale, communale et intercommunale. Sans surprise, les textes ont été rejetés, majorité contre opposition, dans toutes les assemblées.
Cela fait des années que les FDF souhaitent avoir un débat sur cette question du vivre ensemble qui est déterminante à Bruxelles et qui n’est pas à négliger dans les autres régions du pays.
Il est temps que le monde politique prenne enfin ses responsabilités !
Fatoumata Sidibé
Députée bruxelloise FDF (0476/555484)