Mois : mars 2012

Communiqué de presse signes convictionnels

Communiqué de presse

Port de signes convictionnels dans la fonction publique bruxelloise : Incident en séance plénière
Les insultes inacceptables de la cheffe de groupe PS à l’encontre d’une députée FDF

Le communiqué de presse est disponible ici

Depuis la rentrée 2009, les FDF et le MR ont déposé dans toutes les assemblées des propositions législatives afin d’interdire le port de signes convictionnels dans la fonction publique régionale, communale et intercommunale. Aujourd’hui, les textes concernant les services des CPAS, les services hospitaliers et l’administration de la Commission communautaire commune ont été voté, majorité contre opposition, au Parlement bruxellois (Commission communautaire commune).

Cela fait des années que les FDF souhaitent avoir un débat sur cette question du vivre ensemble qui est déterminante à Bruxelles. Après s’être muré dans le silence, l’Olivier a été contraint de se positionner en votant contre l’interdiction des signes convictionnels dans notre fonction publique.

Durant les débats, la cheffe de groupe PS, Anne-Sylvie Mouzon, a créé l’incident vis-à-vis de la députée FDF Fatoumata Sidibé. Une députée de culture musulmane qui se bat depuis des années pour le droit des femmes et contre la montée des radicalismes religieux, dans le milieu associatif d’abord (comité belge Ni Putes Ni Soumises, R.A.P.P.E.L,) et au sein des FDF ensuite. Totalement à courts d’arguments sur le fond, le PS s’est refugié dans l’insulte en amalgamant le Vlaams Belang et Fatoumata Sidibé.
« Les propos de Madame Mouzon sont odieux et indignes à l’encontre de la députée FDF. Préférer l’injure au débat de fond n’est pas tolérable », déclare Didier Gosuin, chef de groupe FDF au Parlement bruxellois.
« Notre société est traversée par des radicalismes religieux de tout ordre. C’est un fait que personne ne peux nier. Les FDF tiennent un discours sans ambiguïté et souhaite légiférer afin de garantir que l’exercice de la fonction publique soit assuré dans le respect d’une stricte impartialité. Il est regrettable, dans une Région comme Bruxelles où le défi de l’interculturalité est permanent, de constater que par électoralisme, la majorité Olivier PS-cdH-Ecolo refuse de couler dans le droit le principe de neutralité des fonctionnaires », justifie Fatoumata Sidibé qui, bien que choquée par les propos de la cheffe de groupe PS, tient à rester dans le débat argumenté, bien loin de cet électoralisme radical qui anime certains à l’approche du scrutin communal.

Droit à l’avortement

Offensives anti-IVG : réveillons-nous pour ne pas marcher à reculons !

Ce samedi 24 mars 2012 à 14h00, devant le Palais de Justice de Bruxelles, la Plate forme pour le droit à l’avortement organise une manifestation en soutien à la Loi Lallemand-Michielsens. En même temps, la « Marche pour la vie » se déroulera au Mont des Arts. Une marche à reculons avec le soutien de conservateurs et de milieux religieux.

Le 3 avril 1990, était votée en Belgique la loi dépénalisant partiellement l’avortement ; une loi permettant sous certaines conditions, d’avoir recours à l’avortement. Un droit acquis à l’arraché par les femmes de disposer librement de leur corps, d’avoir la maîtrise de leur désir d’enfant, d’être responsable individuellement ou en couple du libre choix de donner la vie, de fonder une famille.

On croyait acquise la dépénalisation partielle de l’avortement, mais l’histoire de la lutte des femmes pour les droits humains est celle d’un long chemin tortueux avec des allers-retours où, souvent, elles ont l’impression d’avoir parcouru les mêmes paysages. S’il y a bien un lieu qui a été et reste celui de l’oppression, c’est le ventre des femmes, la maîtrise de leur sexualité et de leur fécondité. Le ventre de la femme continue, aujourd’hui, à être l’enjeu de luttes qui la dépassent.

Un peu partout dans le monde, depuis quelques années, on assiste à des mouvements pro-vie qui remettent en question des avancées importantes comme la dépénalisation de l’avortement, le droit à la contraception, l’interruption volontaire de grossesse.

En Europe, ce droit à l’avortement n’est pas garanti pour tous les pays ni pour toutes les femmes. Dans certains cas, il est assorti de restrictions et de conditions, dans d’autres la loi l’autorise sans être explicite et enfin, dans certains pays, l’IVG ne peut être pratiqué qu’à la demande du médecin. Beaucoup de pays européens restent sous le contrôle des lobbies catholiques et sont régulièrement interpellés par les militants pro-vie qui mènent des actions anti-IVG. Force est de constater que les ultras-conservateurs, les fondamentalistes de tous bords, les lobbies religieux, puissamment implantés, se liguent pour restreindre, fragiliser et faire régresser les droits reproductifs et sexuels au sein de l’Union européenne et au niveau international.

S’il faut continuer à se battre pour l’égalité, on ne peut revenir au degré zéro des revendications des féministes des années 70 : le droit de disposer de son corps. En ce début du 21ème siècle, il faut réaffirmer que l’IVG est un droit humain fondamental, inaliénable.

Il faut le proclamer avec force et résister, car si nous voulons avancer, certains veulent nous faire reculer en voulant faire renaître des législations répressives qui ont été combattues par les luttes féministes et les mouvements laïques. Notre responsabilité citoyenne est de faire front face aux discours d’un autre âge qui occultent le fait, qu’aujourd’hui dans le monde, des femmes sont blessées, mutilées à jamais ou meurent des suites d’avortements illégaux et non médicalisés.

Fatoumata Sidibé
Députée FDF au Parlement bruxellois

Présence égale et alternée entre les hommes et les femmes sur les listes

Parlement bruxellois
Cosignataire d’une Proposition d’ordonnance assurant une présence égale et alternée entre les hommes et les femmes sur les listes de
candidatures aux élections communales organisées dans la Région de Bruxelles-Capitale
(déposée par Mmes Céline FREMAULT (F), Olivia P’TITO (F), Barbara TRACHTE (F), Viviane TEITELBAUM (F), Fatoumata SIDIBE (F), Elke
ROEX (N), M. Walter VANDENBOSSCHE (N) etMme Elke VAN den BRANDT (N))

Le texte de la proposition est disponible ici

le rapport fait au nom de la commission des Affaires intérieures, chargée des Pouvoirs locaux et des Compétences d’agglomération est disponible ici

La neutralité des bureaux de vote lors des élections du 14 octobre 2012

Parlement bruxellois
Question écrite de Madame Fatoumata Sidibé, députée FDF, à Monsieur Charles Picqué Ministre-Président

Concerne :    La neutralité des bureaux de vote lors des élections du 14 octobre 2012 – La réponse est disponible ici

Le 14 octobre prochain, les citoyennes et citoyens seront appelés à voter pour lors des élections communales.
Lors des élections fédérales du 13 juin dernier, des citoyens ont fait état de la présence de signes religieux dans l’enceinte même de certains bureaux de vote : crucifix décorant les murs, port du voile islamique par des assesseures, voire des présidentes de bureau, voile qui, chez certaines, ne laissait voir que le visage.
Monsieur le Ministre, un bureau de vote étant un lieu dévolu à la chose politique, et donc protégé de l’immixtion du religieux, la présence de signes religieux donne le signal que le suffrage se fait sous l’œil de dieu et contrevient au principe de séparation du religieux et de l’Etat.
Afin de garantir la liberté de l’électeur dans son choix démocratique, la privatisation de la foi dans les bureaux de vote me semble donc être un pré requis indispensable de la part de citoyens assermentés. Ceux-ci se doivent tant dans l’apparence que dans le service rendu aux électeurs, de respecter une stricte neutralité quant à la manifestation extérieure de toute forme d’expression politique, philosophique ou religieuse. Read More

Etude sur les mariages forcés

Parlement bruxellois

Question écrite de Mme Fatoumata SIDIBE, Députée bruxelloise FDF, à M. Bruno DE LILLE, Secrétaire d’Etat, chargé de la Mobilité, de la Fonction publique, de l’Egalité des Chances et de la Simplification administrative.

Concerne :       Etude sur les mariages forcés – La réponse est disponible ici
Dans le cadre de votre politique de lutte contre la violence entre partenaires, et plus particulièrement dernièrement, contre les violences intrafamiliales, les mariages forcés et les mutilations génitales féminines, vous avez commandité une étude qualitative et quantitative sur les mariages forcés en Région bruxelloise.
Cette étude comprend 4 volets :
–    La définition des différents concepts de « mariages problématiques »
–    Une évaluation quantitative de l’ampleur de la problématique des mariages forcés
–    Une analyse qualitative afin de mieux comprendre les fondements de ce phénomène
–    Des recommandations à faire aux niveaux local, régional et fédéral.
Pourriez-vous m’indiquer :
1.    Quel est le coût de cette étude ?
2.    Dans quels délais cette étude sera terminée ?
3.    Quel est le budget disponible pour la mise en œuvre des recommandations qui seront faites ?

7 février 2012

Communiqué de presse : Journée internationale  des Femmes

Ce jeudi 8 mars 2012, à l’occasion de la Journée internationale des Femmes et dans le cadre des « jeudis de l’hémicycle » les députées des groupes politiques et les différentes associations de la Coordination bruxelloise de la Marche mondiale des femmes se sont réunies pour une matinée  d’échanges dans l’hémicycle du Parlement bruxellois. Le Parlement francophone bruxellois a donné la parole à la coordination bruxelloise de la Marche mondiale des femmes qui regroupe de nombreuses associations des défenses de droits des femmes.

Les associations féminines ont présenté leurs constats, recommandations et priorités pour faire avancer les droits des femmes en matière d’emploi et de formation,  d’aménagement du territoire et de mobilité, de santé, d’accueil de l’enfance, pauvreté, de violences conjugales. A la suite de cet état des lieux, les députées Fatoumata SIDIBE et Gisèle MANDAILA ont présenté leurs propositions en matière d’emploi et de lutte contre les violences faites aux femmes.

En effet, nombreuses sont les femmes qui continuent à être marginalisées. Les femmes sont plus souvent victimes de la pauvreté et du chômage, et ce sont encore elles qui sont les plus exposées à la violence. Et pourtant, toutes les conventions, tant européennes qu’internationales, des Droits de l’Homme prônent l’égalité entre les hommes et les femmes. Le protocole additionnel de 1988 du Conseil de l’Europe, quant à lui, énonce le droit à l’égalité des chances et de traitement en matière d’emploi et de profession sans discrimination, fondée sur le sexe.


Pour lutter contre les inégalités qui ont la peau dure entre les hommes et les femmes, il est important pour nous les FDF :


–    D’établir un bilan sur la situation des femmes qui rencontrent des difficultés spécifiques (ex : les femmes au foyer qui souhaitent retrouver du travail mais qui sont déconnectées du marché du travail, ou encore des femmes d’origines étrangères) ;

–    Pour une meilleure participation à l’égalité entre les hommes et les femmes, les FDF insistent sur l’ouverture des métiers catégorisés « masculins » aux femmes, et inversement. Il faut inciter les femmes (et les hommes) à choisir des métiers ou formations, où elles/ils sont peu présents, sensibiliser les entreprises au genre ;

–     De valoriser les expériences et compétences acquises ailleurs, ce qui facilitera une intégration sur le marché de l’emploi ;

–    Pour soutenir les femmes qui veulent réorienter leur vie et sortir de la précarité (surtout les familles monoparentales, les chercheuses d’emploi), il est essentiel de leur permettre de concilier vie privée et vie professionnelle en améliorant et en facilitant l’accès aux structures d’accueil des enfants, réduire les problèmes de mobilité, rendre les formations plus accessibles en réduisant leurs coûts.

–    D’assurer une coordination entre les différents acteurs (Bruxelles-Formation, Actiris,  etc.)


En matière de lutte contre les violences faites aux femmes, il est important pour les FDF de :


–    Prendre en compte les violences conjugales dans les mécanismes d’attribution des logements sociaux notamment via l’instauration de points de priorité dans le cadre de l’attribution de logement social ;

–    Etendre le dispositif de l’ADIL aux usagers des maisons d’accueil et des logements de transit ;

–    Inciter les communes et les CPAS à créer ou augmenter les logements d’urgence  et de transit ;

–    Octroyer et pérenniser un budget post-hébergement aux maisons d’accueil afin qu’elles puissent accompagner les victimes, maintenir le lien avec les familles surtout dans l’année qui suit leur séjour (accès aux activités de loisirs, permanences d’accueil, suivi post-séjour pour enfants etc.) ;

–    Former et sensibiliser le personnel d’accueil des services de première ligne (la police, les hôpitaux, les personnels des centres d’hébergement, les travailleurs sociaux, les secteurs de soins de santé et l’école) ;

–    Soutenir les projets alternatifs de logements comme c’est le cas dans  certaines, maisons d’accueil dans le cadre de leur agrément, comme des projets d’appartements satellitaires ou supervisés ;

–    Développer des logements de transit, des habitats solidaires ou communautaires pour répondre au problème d’engorgement que rencontrent nos maisons d’accueil à Bruxelles ;

–    En matière de  mariages forcés, la mise en place d’une ligne d’écoute téléphonique et des structures d’hébergement spécifiques pour accueillir des jeunes femmes faisant l’objet de mariages forcés ;

–    Faire le bilan de la ligne d’écoute téléphonique Ecoute violences conjugales 0800 30 030 mise en place en novembre 2009 et réfléchir à la possibilité d’étendre les horaires en soirée ainsi que les week-ends et  jours fériés ;

–    Soutenir la création de crèches dans les maisons d’accueil ;

–    Lancer des  campagnes d’information et de sensibilisation, qui sortent des clichés de la femme victime, donnent des images positives de la femme et contiennent un message fort et clair et ciblent également les violeurs pour faire changer la honte de camp ;

–    Sensibiliser, éduquer, informer, permettre à tous les jeunes (dans les établissements scolaires) de bénéficier d’animations à la vie éducative, relationnelle, affective et sexuelle, sensibiliser partout où la société renforce les stéréotypes de genre (dans les entreprises publiques et privées, les médias, maisons de quartiers,  organisations de jeunesse).

En ce jour symbolique,  il était important de montrer que les femmes, au-delà des clivages politiques,  continuent et veulent continuer à résister individuellement et collectivement pour faire avancer leurs droits. Pour Fatoumata Sidibé et Gisèle Mandaïla, le 8 mars est une journée pour rappeler qu’il y a surtout beaucoup de défis à relever tout au long de l’année.

Les données de la STRADA concernant le sans-abrisme

Parlement francophone bruxellois

Interpellation de Fatoumata Sidibé à Monsieur Emir Kir, Ministre en charge des affaires sociales – 9 mars 2012
Concernant : Les données de  la STRADA concernant le sans-abrisme. La réponse est disponible ici

Comme le souligne Monsieur Migisha dans son interpellation, les statistiques diffusées par la STRADA sont particulièrement éclairantes. Tout d’abord par rapport de la personne sans abri ; profil type qui est loin de l’image qu’on s’en faisait. Les personnes sans abris se distinguent par la multiplicité des parcours et des profils. L’exclusion du logement recouvre plusieurs réalités : violences conjugales, habitat précaires, expulsions, etc. Read More

L’accueil et l’aide aux sans-abri

Interpellation de Mme Fatoumata SIDIBE, députée FDF, Mmes à Brigitte GROUWELS et Evelyne HUYTEBROECK, Ministres chargées de la politique d’Aide aux Personnes –  29 février 2012.
Concerne : L’accueil et l’aide aux sans-abri  – La réponse est disponible ici.

Le compte-rendu complet est disponible ici page 34

La pauvreté s’intensifie et se diversifie. Le nombre de personnes qui se retrouvent sans-abri,  pour diverses raisons, sur le territoire de la Région bruxelloise demeure très préoccupante.Été comme hiver, c’est un drame humain qui se joue sous nos yeux. Et  il est bien évidemment fondamental de leur venir en aide toute l’année, en termes d’accès à un toit, aux soins, à l’eau, à des sanitaires, etc. On le sait aussi, on assiste aussi à une augmentation de personnes sans abri qui sont des victimes de la politique d’asile ou plutôt de l’absence de politique  au niveau fédéral. Comme cela a déjà été souligné à diverses reprises au sein de cette assemblée, il est illusoire de penser que les CPAS bruxellois, les communes ou notre institution puissent faire face, seuls, à ce défi. Read More