Fonceuse, enthousiaste, curieuse, passionnée, optimiste, rebelle, bosseuse, singulière, répondant aux prénoms de Fatoumata, Fathy ou Fatou, je me définis comme une femme plurielle.
De Bamako à Bruxelles
C’est à Bamako, au Mali, que j’ai vu le jour un 18 juin.
Très tôt, a émergé en moi la conscience de la justice, de l’équité, de l’égalité et de la solidarité. Ma mère, Saran Coulibaly, m’avait d’ailleurs surnommée « Poudre de Piment».
Quatrième enfant d’une famille de dix enfants, cinq filles et cinq garçons, j’ai partagé mon enfance entre la Belgique, l’Allemagne et le Mali avant de revenir en Belgique en 1980 où j’ai posé mes valises.
Après des humanités en Scientifique Industrielle à l’Institut Technique Provincial de Droguerie, Chimie et Parfumerie à Anderlecht, je poursuis des études universitaires à l’Université Catholique de Louvain. D’abord comme Candidate en Sciences Economiques et Sociales puis, comme Licenciée en Communication Sociale.
Vie professionnelle
Très rapidement, je me lance dans la vie professionnelle. C’est que j’ai décidé de trouver ma place en Belgique. Ce n’est guère facile mais je cultive le goût de l’effort, de l’audace, de la créativité. Je suis active sur plusieurs fronts : journaliste free-lance pour plusieurs magazines belges et étrangers, édition, relations publiques, marketing, social, coopération au développement, insertion professionnelle, éducation permanente.
De 1994 à 2012, j’ai notamment été correspondante permanente de presse en Belgique du magazine français Amina.
De 2002 à 2009, j’ai été responsable de projets au Centre régional du Libre Examen de Bruxelles où, outre l’organisation de colloques et de conférences, j’ai mené des études et publications concernant la problématique des femmes issues de l’immigration. Je collabore également à des ouvrages collectifs concernant des enjeux de société.
En 1997, je décroche, par hasard et sans l’avoir demandé, le rôle de Kadiji dans un épisode du téléfilm l’Instit » Le rêve du Tigre » de Pierre Pauquet, réalisé par José Pinheiro, avec Gérard Klein.
En 2006, je publie mon premier roman Une saison africaine aux Editions Présence Africaine à Paris et quelques-uns de mes poèmes sont publiés et référencés.
Je suis également auteure d’un livre d’art/poésie, « Les Masques parlent aussi » (2014) et d’un essai/témoignage « La voix d’une rebelle », septembre 2020, éditions Luc Pire.
MA DEVISE
Qui n’avance pas recule
Du militanisme
à l’engagement politique
En 2005, je me lance sur le terrain du militantisme.
En 2006, Je cofonde le Comité belge Ni Putes Ni Soumises (Wallonie-Bruxelles). J’ai notamment lancé et coordonné la publication du Guide belge du respect, un outil pratique pour « construire le vivre ensemble, filles et garçons, égaux en droits et en devoirs » et du Kit du Respect, un outil d’animation pédagogique à destination des structures éducatives et associatives.
J’assure la présidence jusqu’en février 2009, date à laquelle je remets ma démission.
En effet, je suis conviée vers d’autres défis : l’engagement politique. Je décide de rallier les Fédéralistes Démocrates Francophones (FDF) pour poursuivre mon engagement pour la justice sociale, la laïcité, l’égalité, la mixité et les droits humains.
Je suis élue députée aux élections régionales du 7 juin 2009 et du 24 mai 2014.
De juin 2009 à mai 2019, j’ai été députée pour le parti Défi, Démocrates Fédéralistes Indépendants (ex. FDF) au Parlement bruxellois.
En mars 2019, j’ai décidé de ne pas me représenter aux élections et de quitter la politique. Je suis désormais députée honoraire et décorée du titre Chevalier de l’Ordre de Léopold.
Artiste peintre
Pour résister à la vie trépidante qui me happe, je continue à puiser de l’énergie dans la création.
En 2002, je me découvre un penchant pour la peinture. Depuis, je peins. A mes heures perdues, certes rares, mais j’ai besoin de cette bouffée d’oxygène, de ce souffle de liberté. Créer, c’est imaginer qu’un autre monde est possible.